L’incroyable révolution féministe du Kurdistan occidental
Au Kurdistan syrien, un système politique égalitaire et féministe a progressivement été mis en place, mais cette avancée sociale renversante est encore trop peu couverte par les médias occidentaux.
Peu de gens sont réellement au courant ce ce qui se passe au Rojava, aussi appelé Kurdistan occidental. Cette zone située au Nord-Est de la Syrie étant très difficile d'accès, rares sont les journalistes qui s'y rendent. Lorsqu'ils y parviennent, ces derniers informent principalement le public sur la lutte contre l'État Islamique menée par les forces kurdes, mais ne mentionnent pas l'incroyable système politique progressivement mis en place dans cette région.
Sur ce territoire entouré de pays extrêmement stricts comme la Syrie, la Turquie et l'Irak, les habitants tentent de se détacher des traditions pour mettre en place un système démocratique, féministe et écologiste. Outre l'égalité de droits entre hommes et femmes, la politique du Rojava vise à déconstruire tous types de rapports de force pour fonder une société entièrement égalitaire et harmonieuse. Ce système repose sur des assemblées locales où les habitants discutent des problèmes actuels et prennent ensemble des décisions pour parvenir à les résoudre.
Ce qui caractérise cette société est le rôle prépondérant qu'y ont les femmes. Celles-ci se sont émancipées, ont lutté pour se défaire des traditions et se sont auto-organisées jusqu'à devenir des pionnières de ce mouvement progressiste. Cette révolution féministe est prodigieuse, en particulier car elle a lieu dans une zone où des normes traditionnelles misogynes comme le mariage d’enfants où l’obligation pour les femmes de rester chez elles étaient profondément ancrées dans la société.
Les femmes du Rojava ont également une place essentielle sur le plan militaire, puisqu'elles ont formé une armée de combattantes, l'Unité de protection féminine kurde (YPJ). Malheureusement, les médias les ont surtout dépeintes comme de belles amazones, mettant au premier plan leur physique plutôt que leurs idées et leur combat. En 2016, l’une d’entre elles avait même été qualifiée d’ « Angelina Jolie du Kurdistan », ce qui avait suscité de nombreuses protestations de la part du Parti de l’union démocratique kurde (PYD).
Il s’est parfois avéré compliqué d’interroger ces femmes, un autre frein à la couverture de ce sujet. Des reporters français ont en effet révélé que les entretiens étaient surveillés et la parole des combattantes en partie contrôlée.
Selon moi, la liberté d'expression n’est pas seulement le droit à la parole, elle correspond également à la place accordée à certains sujets dans les médias, et à la manière dont ces derniers sont traités. La faible couverture médiatique du système politique mis en place au Rojava montre que nous n’avons pas toujours accès aux bonnes informations. Les limites de la liberté d’expression sont également un enjeu dans la mesure où les femmes du Rojava ne peuvent pas toujours s’exprimer comme elles le voudraient.
Margot
http://www.liberation.fr/planete/2016/09/20/combattantes-kurdes-la-bataille-de-l-image_1504238
https://www.vice.com/fr/article/pakygb/revolution-feministe-rojava
http://www.kedistan.net/2017/07/19/lutte-femmes-rojava-repression-patriarcat-guerre/
Margot
http://www.liberation.fr/planete/2016/09/20/combattantes-kurdes-la-bataille-de-l-image_1504238
https://www.vice.com/fr/article/pakygb/revolution-feministe-rojava
http://www.kedistan.net/2017/07/19/lutte-femmes-rojava-repression-patriarcat-guerre/
on voit clairement que les femmes sont au deuxième lieu dans les médias, car les médias s'intéressent qu'à leurs intérêts. Et si on parle des femmes, plusieurs fois doit être sur leur corps eu d'autres choses, mais ne pas presque sur leurs réussites. Et c'est bien savoir que dans un petit territoire, les femmes montrent qu'elles sont capables de faire tout.
RépondreSupprimerJe suis sûre qu'il y a plusieurs des femmes combattantes dans le monde. Peut-être qu'elles ont gardées le silence depuis longtemps, mais nous ne pouvons pas refuser ni son existence ni sa force de plus en plus forte. Plusieurs fois nous avons été trompés par l'empirisme, mais cette nouvelle nous a donné un bon cours grâce aux combattants du Kurdistan.
RépondreSupprimerLes femmes de Rojava devraient avoir plus droit dans les médias, parce que comme tu dis, le droit à la liberté d'expression n'est pas seulement avec la parole, mais aussi le droit d'exprimer dans les médias comme des personnes libres.
RépondreSupprimerLes femmes de Rojava luttent pour leurs propres droits et pour leur peuple. Sont très braves !
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